L’électrification des flottes automobiles : un atout stratégique pour les entreprises
- juliette116
- 7 mai
- 2 min de lecture
Depuis le 1er mars 2025, les entreprises disposant de plus de 100 véhicules sont désormais soumises à des sanctions en cas de non-conformité aux objectifs fixés par la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
En effet, depuis 2020, le quota initialement prévu dans la LOM établissait un minimum de véhicules à faibles émissions (VFE) lors des renouvellements annuels. Les sanctions intègrent un référentiel désormais basé sur le taux de de véhicule à faible émission en parc au 31/12 et n’est plus une recommandation, mais une obligation légale assortie de pénalités financières.
Dans ce contexte, électrifier sa flotte n’est plus simplement une bonne pratique RSE : c’est devenu une exigence économique pour les entreprises de plus de 100 véhicules.  Les contrevenants seront désormais sanctionnés avec un mécanisme de plus en plus punitif au fil des années.
Le durcissement des contributions URSSAF sur les Avantages en Nature entré en vigueur au 1er février 2025, modifie les règles de calcul pour les véhicules de fonction. Désormais, les véhicules thermiques sont davantage fiscalisés quand les véhicules électriques qui bénéficient encore d'abattements renforcés, évitant une hausse des coûts pour l'employeur et le salarié.
Au-delà des aides fiscales nombreuses dont bénéficie encore le véhicule électrique, l’un des arguments les plus solides pour passer à l’électrique reste la réduction des coûts d’exploitation. Selon l’ADEME, un véhicule électrique coûte jusqu’à 60 % moins cher à entretenir sur sa durée de vie qu’un véhicule thermique équivalent. Moins de pièces d’usure, pas de vidange moteur, moins de pannes liées à la transmission : la maintenance est plus simple, plus rapide et moins coûteuse, ce qui se traduit par moins d'immobilisations des véhicules, une réduction des coûts indirects ou encore une meilleure prédictibilité des dépenses. .
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Même si le coût d’achat initial d’un VE reste supérieur à son équivalent thermique, l’analyse du TCO (Total Cost of Ownership) révèle une rentabilité plus rapide, surtout à partir de 300 véhicules ou plus. Les leviers d'optimisation sur les véhicules électriques sont nombreux : CEE, réduction ou exonération de la Taxe Annuelle sur les Emissions de polluants atmosphériques, réduction des AeN mais également des coûts de carburant réduits et des subventions locales ou régionales.Â
Enfin au-delà des considérations financières, dans un marché du travail compétitif, l’image d’une entreprise responsable est un levier de différenciation. Adopter une flotte électrifiée contribue à renforcer le positionnement RSE et la marque employeur ; 79 % des salariés considèrent que les engagements environnementaux d’une entreprise influencent leur décision de rejoindre ou de rester dans celle-ci. (Source : Harris Interactive pour l’ADEME, 2022).
L’intégration de véhicules électriques permet également de :
·       Réduire les émissions polluantes
·       Impliquer les collaborateurs dans la démarche de transition
·       Moderniser l’image de l’entreprise, y compris auprès des clients et partenaires
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